Le Colloque M est organisé de manière alternative entre Montpellier, et Nîmes ou Alès et concerne le Management des Technologies Organisationnelles.

Ce colloque, dont les membres fondateurs sont la Chambre Professionnelle du Conseil Languedoc-Roussillon et l'École des Mines d'Alès, existe depuis 12 ans, accompagnés chaque année par les Universités d'Occitanie.

Les participant(e)s sont invité(e)s à communiquer sur l'évolution de la transformation des organisations et de leur management, évolution pouvant être apportée notamment par les technologies numériques mais pas seulement.

Comme toujours, notre démarche présente la particularité de rechercher une vision transdisciplinaire (sciences et technologies de l'information et de la communication, sciences de gestion, sciences humaines et sociales) et transmétiers (chercheurs, consultants et entrepreneurs) sur des thèmes d'actualité, en organisant l'espace d'expression entre spécialistes expérimentés et débutants motivés.

Le Management des Technologies Organisationnelles vise la conception et la mise en œuvre de ressources et de dispositifs technologiques contribuant au développement des organisations, à l’orientation et à la mise en œuvre des stratégies, à la gestion et au fonctionnement de celles-ci. L’organisation est envisagée dans son acception étendue : organisations (marchandes, publiques, non marchandes), réseaux, filières…, mais aussi territoires, espaces économiques, espaces sociaux, espaces environnementaux, espaces numériques, écosystèmes... etc.

Les meilleures productions ouvrent vers la publication d'une revue, La Revue MTO, sous la forme d'un ouvrage dans la collection Design numérique des Presses des MINES.

Appel à communication

Téléchargement de l'appel à communication :

La XIIIe édition du colloque organisé par le réseau Management des Technologies Organisationnelles portera un regard particulier sur les pratiques émergentes dans la cité en relation avec le design. Terme polyvalent, il peut indiquer à la fois un processus, un process ou un objet ; il est ainsi le fait des concepteurs (designers, ingénieurs, architectes), mais aussi une démarche qui permet de penser ou repenser le fonctionnement des organisations publiques ou privées, de les accompagner par des outils et de questionner la capacité individuelle d’action dans la société qui devient une capacité collective, par les démarches contributives. Il s’agit donc d’un thème qui traverse la cité entendue au sens large, tant physique que politique, économique, social, culturel et sémiotique.

Immergé dans ces milieux, fortement orienté par ses usages numériques, le design est aussi un outil d’enquête, d’observation de la vie et des organisations dans la cité.

Ainsi, les communications sont attendues autour de cinq axes thématiques :

1-      Politiques de l'urbain : les démarches du design des services publics, du design social, du design des territoires permettent de repenser les pratiques pour vivre et habiter la ville.

2-      Management des organisations : le re-design des organisations aborde tant les nouvelles compétences que les dynamiques structurelles du design entendu comme facilitateur de transformation.

3-      Santé et design : comme l’a montré la récente crise sanitaire, la santé sort des lieux institutionnels et devient une question de société par l’implication des parties prenantes pour innover dans tous les secteurs du care.

4-      Risques et société :  la multiplication des risques dans la cité (naturels ou dus à des facteurs anthropiques ou technologiques) demande des outils pour la rendre moins vulnérable, ainsi le design est ici un outil qui favorise une gestion consciente de risques en impliquant les citoyens.

5-      Souveraineté numérique : qu’il s’agisse des données de santé, du digital labour, des pratiques des réseaux sociaux ou de l’usage massif des NATU, etc. cette question traverse les applications numériques du design et impose une réflexion sur leur régulation.

Les propositions qui portent une approche transversale seront également appréciées. En effet, le réseau est interdisciplinaire et donc ouvert aux travaux permettant de croiser les recherches dans plusieurs disciplines : Technologies numériques, Sciences humaines, Management, Sciences de l’Information et de la Communication, Design, Sciences de gestion, Sociologie, etc. Les terrains de la cité que l’appel invite à explorer sont tout aussi larges : environnemental, économique, social, urbain, créatif, patrimonial, culturel, industriel, commercial, etc.

Les contributions (en français ou en anglais, résumés ou posters) pourront s’appuyer sur des cas d’étude pour les mettre dans une perspective analytique et critique ou pourront privilégier une approche théorique nourrie par des exemples. L’appel à communications est destiné aux chercheurs, enseignants-chercheurs, étudiants, consultants, et professionnels au sein des entreprises et des organisations. Les posters pourront être présentés en plénière (3 planches, 3 minutes).

Les meilleures communications seront publiées dans le volume 14 de la revue MTO aux Presses des Mines.

L’inscription au colloque est gratuite, mais obligatoire.

Calendrier

* 2 juillet 2021 Nouvelle date 12 juillet 2021 : date limite pour la réception des résumés (7500 caractères maximum espaces compris) et des posters,

* 19 juillet 2021 : notification des avis d’acceptation,

* 17 septembre 2021 : date limite de réception des articles (25000 caractères maximum soit environ 10 p),

* 7 et 8 octobre 2021 : colloque M’2021 sur le site de Nîmes

* 7 novembre 2021 : date limite de remise des articles aménagés conformes à la feuille de style MTO.

Modalités de proposition

Les posters A0 comme les résumés rédigés en Times 12 pourront être déposés à partir du 15 juin 2021 sur le site https://m2021.sciencesconf.org Le résumé sera composé : d’un titre, d’un cartouche d’identification (noms et prénoms, fonctions, institutions, adresse postale et électronique, téléphone), de 5 mots-clés, d’un corps de 7500 caractères espaces compris (problématique, méthodologie, résultats, limites et valeur ajoutée) et de maximum 10 références bibliographiques.

Comité d’organisation     

Vincent Benoit, Daniel Bonnet, Michela Deni, Eric Lacombe, Pierre-Emmanuel Mérand, Bertrand Mocquet, Chrysta Pélissier, Pierre-Michel Riccio, Antonella Tufano

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